Bon Débarras est une aventure humaine parsemée de rencontres riches et inestimables s’inscrivant dans le temps. Ce texte slamé et écrit par Dominic Desrochers se retrouve sur l’album Errance, paru en 2013, et est une pièce qui a été jouée en spectacle autant avec Luzio Altobelli, le premier « troisième membre du groupe », qu’avec Cédric Dind-Lavoie, qui l’a remplacé pour la suite de l’aventure. Marie-Pierre Lecault puis Véronique Plasse ont ensuite pris le relais, et c’est une vraie satisfaction que d’avoir pu réarranger cette pièce pour la jouer tous ensemble !
lyrics
Le temps passe, le temps passe
Les deux pieds dans même bottine
À courir vers l’impossible
Le temps passe, le temps passe
Sonnez les matines, ding et ding et dang dong
Fas dodo pas trop longtemps à prendre ton temps pour de l’argent
Passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Le reste du temps, moé, j’entre au bercail
La tête en leste à faire aut’chose
Que de penser à ma névrose de travailler
Punch in, sleep out, le temps s’arrête
Tic et tac, tic et tac, tic et tac, tic et tac
Tic et tac, tic et tac, tic et tac, tic et tac
Tic et tac, tic et tac, tic et tac, tic et tac
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe
J’ramasse mon cœur, mon corps, pis j’entre au bercail
La tête en leste à faire aut’chose que de penser à ma névrose de pas penser,
pis pense, pis pense encore mais pas assez
Pansements de silence saignant, qui stagne et baigne, pis bang !
Transpense à mes sens
Ma chance absente et ma nonchalance stagnante
Pense, pis pense, pis pense fort, pis pense trop
Pas l’temps, pas l’temps, le temps passe pis casse !
Pis là, j’m’enferme, à fleur d’épiderme salé
À capoter dans l’inertie dans un silence qui fait du bruit
Penser tout bas c’que les autres pensent là-haut
Au-dessus d’eux-mêmes, au-dessus d’leurs affaires
Pis là, j’deviens blême rien qu’à l’idée d’me taire
À écouter les commentaires de ceux qui ont pus les pieds à terre
Meeting, marketing, shopping controller,
war funding, food funding, energy funding by cash suckers for puppets policy
Auto, boulot, dodo
Somnolences anonymes
Ipso facto la démence légitime
On s’éloigne de la culture
Témoigne de la sépulture
Des curieux assommés
De discours façonnés de promesses
Qu’on va avoir plus de temps passé 65 ans
À se gratter les fesses pis à penser au stress
Qu’y a pus rien d’autre à faire que d’sucer les pots
D’la caisse de dépôt
Timing sur la braise, no parking au sénat
Swigne la fournaise dans l’fond d’la langue de bois
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Les deux pieds dans même bottine
À courir vers l’impossible
Le temps passe, le temps passe
Sonnez les matines, ding et ding et dang dong
Dans la vie, fais pas semblant à jouer au dur avec le temps
no no no no no no no no no no no no no no way
J’travaille tout l’temps même au bercail
Me serre les fesses à pas grand-chose
Pis y a le stress en overdose de pas penser à moé
Pis toutes les autres que j’ai pas l’temps d’aimer
Wow lâ !
Faut qu’j’flye ! Bebye, j’travaille, moé
Va don’t’coucher !
Dormir ? Pas y’in qu’ça à faire, moé
Sortir ? Dehors ?
Ça passe, ça casse, ça brasse, hélas ! ça pas d’classe
Pis là j’la ferme, pas d’problème, plein bâillon, un carême quatre saisons
Passe, casse, brasse, tasse...
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le temps passe, le temps passe
Et puis passe, le temps passe
Le reste du temps, moé j’entre au bercail
La tête en leste à faire aut’chose que de penser à faire d’la prose instantanée,
pis ben tanné de m’taire
À faire des trous dans mes paupières
Les yeux fermés à regarder tout c’qu’on veut pas savoir
Rien qu’à faire un nœud au temps qui passe
Rien qu’un air de jeu pour que ça brasse
Sans fuite dans les idées
Néophyte en liberté
Pis finalement, et consciemment
On gagne sa vie à la perdre au fil du temps
À s’emmerder en masse, que voulez-vous que j’fasse ?
Laisser des traces de bonheur sans même compter les heures
Faire l’amour au fil du temps, faire d’l’amour en vrac
Pour en avoir tout l’temps ou de temps en temps,
Jusqu’à la fin des temps, pis tout l’temps !
Tout l’temps et qui prend tout son temps,
Et jusqu’à la fin des temps
À faire l’amour aux tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac et tic-et-tac
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part, c’est sans effort
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
Jusqu’à n’en perdre le nord
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Et puis passe, le temps passe
Les deux pieds dans même bottine
À courir vers l’impossible
Le temps passe, le temps passe
Sonnez les matines, sonnez les matines
ding et di ding et dang, ding et di ding et dang
ding et di ding et dang dong, ding et di ding et dang dong
ding et di ding et dang, ding et di ding
et dang, ding et di ding et dang
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, j’ai mon pain pis mon argent
Trop pressé à m’en aller quelque part
D’une part, j’prends mon bain pis j’prends mon temps
J’prends mon pied à m’en aller nulle part
D’une part, le temps passe ben tranquillement
credits
from Bon Débarras en famille,
released May 19, 2023
Paroles et musique : Dominic Desrochers
Arrangements : Bon Débarras en famille
Bon Débarras est un groupe de musique folk qui s’inspire de la mémoire de l’Amérique francophone et se distingue par des
climats musicaux alliant violon, guitares, banjo, planche à laver et harmonica sur des airs qui résonnent bien au-delà des frontières et des époques, accentués de podorythmie, de gigue et de percussion corporelle....more
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